2015 — Définition de l’apprentissage électronique au Canada
Michael K. Barbour — Directeur des études de doctorat, Université Sacred Hearth
MichaelBarbour

Le rapport annuel sur l’état de l’apprentissage électronique de la maternelle à la 12e année au Canada a été publié pour la première fois en 2008. Il avait pour but de faire connaître la prolifération de l’apprentissage à distance de la maternelle à la 12e année au Canada et les progrès effectués dans ce domaine. Dans ce premier numéro, les auteurs ont indiqué que « à ce jour, l’essentiel de ce qu’on [apprenait] sur l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année dans les médias et les livres [était] axé sur ce qui se [passait] aux États-Unis. Pourtant, c’est au Canada que l’école virtuelle a débuté… » (Barbour & Stewart, 2008, p. 4). Même en sachant cela, en y prêtant attention, le lecteur constatera que l’on peut confondre, les termes « enseignement à distance de la maternelle à la 12e année », « apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année » et « école virtuelle ».

Dans les sept parutions précédentes du rapport, les auteurs ont utilisé l’expression « apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année » dans le titre. Toutefois, le rapport en tant que tel étudie toutes les formes d’enseignement à distance de la maternelle à la 12e année, y compris la correspondance, l’audiographie/télématique, la vidéoconférence, l’apprentissage en ligne (qu’on appelle également « école virtuelle » ou, parfois, « cyberécole »). Récemment, les auteurs ont également mentionné l’apprentissage mixte dans différents ressorts.

Le présent document a pour but de préciser l’orientation et l’intention de l’étude annuelle. Il débute par une discussion historique de la façon dont l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année a été défini dans les premiers sondages au pays et dans le monde. Ensuite, il décrit l’introduction de l’apprentissage mixte dans les recherches nationales de l’apprentissage en ligne et mixte de la maternelle à la 12e année. Enfin, ce document définit le terme « apprentissage électronique de la maternelle à la 12e année », décrit son utilisation et en précise la raison aux fins du rapport annuel sur l’apprentissage électronique de la maternelle à la 12e année au Canada.

Définition de l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année

Dans son étude, Tom Clark (2000) a écrit, dans le contexte de son rapport Virtual High Schools: State of the States, que :

Une « école secondaire virtuelle » est définie comme « une école approuvée par l’état ou accréditée au niveau régional qui dispense des cours au secondaire par des méthodes d’apprentissage utilisant, entre autres, Internet. » L’enseignement à distance peut se définir officiellement comme étant « un enseignement officiel au cours duquel une grande partie du cours se donne alors que l’enseignant et l’étudiant sont éloignés l’un de l’autre » (Verduin & Clark, 1991). L’enseignement ou l’apprentissage à distance recourt à des modes de livraison comprenant une étude indépendante, connue également sous le nom de « étude ou cours par correspondance », ainsi que de la vidéoconférence, Internet et une instruction assistée par ordinateur, et d’autres technologies d’enseignement. À l’heure actuelle, la plupart des auteurs pensent seulement aux méthodes électroniques quand ils utilisent la notion « à distance ». Le terme « virtuel » a commencé à être utilisé pour parler d’environnements en temps réel simulés par ordinateur, par exemple, la « réalité virtuelle ». Il y a quelques années, les expressions « apprentissage virtuel » et « apprentissage à distance » s’utilisaient de façon interchangeable pour décrire un enseignement dispensé à distance grâce à la technologie, mais on l’utilise maintenant de plus en plus pour parler d’apprentissage par Internet. (p. 1-2)

Un an plus tard, dans son rapport Virtual schools: Trends and Issues, Clark (2001) a utilisé la même définition pour décrire le phénomène qui allait devenir l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année aux États-Unis : « une école approuvée par l’état ou accréditée au niveau régional qui dispense des cours au secondaire par des méthodes d’apprentissage à distance utilisant, entre autres, Internet ». (p. 1).

Avec l’appui de Learning Point Associates et en collaboration avec le Department of Education de l’État du Colorado et les écoles Illinois Virtual High School et Wisconsin Virtual School, Watson, Winograd et Kalmon (2004) ont publié le premier rapport « Keeping Pace with K—12 Online Learning: A Snapshot of State-Level Policy and Practice ». L’étude a été conçue pour répondre à deux questions de recherche :

  1. Quel type d’apprentissage en ligne s’effectue au niveau de la maternelle à la 12e année au sein de l’état ?
  2. Quelles politiques et autres lignes directrices au niveau de l’état sont mises en œuvre pour surveiller ou réglementer la mise sur pied de programmes d’apprentissage en ligne ?

Aux fins de cette étude, les programmes d’apprentissage en ligne ont été définis comme suit :

Un organisme à caractère éducatif qui élabore et offre un programme d’enseignement et du contenu en ligne. Un programme d’apprentissage en ligne peut être une cyberécole ou il peut offrir des possibilités d’apprentissage supplémentaires aux étudiants inscrits à une école ou à une cyberécole. (p. 10-11)

Cette étude nationale initiale était abrégée, puisqu’elle portait seulement sur 22 états. L’année suivante, Learning Point Associates a publié un rapport national complet « Keeping Pace with K—12 Online Learning: A Snapshot of State-Level Policy and Practice » dans lequel Watson et Kalmon (2005) utilisaient la même définition du programme d’apprentissage en ligne.

Watson et Ryan en 2006, première année d’implication du North American Council of Online Learning (NACOL) – plus tard la International Association of K-12 Online Learning (iNACOL) – ont défini l’apprentissage en ligne comme suit, dans le rapport « Keeping Pace with K—12 Online Learning: A Snapshot of State-Level Policy and Practice » : « Un enseignement dont les cours et le contenu sont dispensés principalement par Internet. L’apprentissage en ligne est une forme d’apprentissage à distance » (p. 134). En outre, ils ont défini les écoles virtuelles et cyberécoles comme : « un programme d’apprentissage en ligne auquel des étudiants s’inscrivent pour obtenir des crédits en vue d’un perfectionnement (ou un diplôme) scolaire, en fonction de la réussite des cours (ou toute autre possibilité d’apprentissage désignée) offerts par l’école » (p. 134).

Au cours de la même année, NACOL a mené sa première étude internationale, International Perspective of K-12 Online Learning, et y a rapporté que l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année comprenait :

Une gamme de ressources Web, de médias, d’outils d’interactivité et d’approches scolaires et didactiques. Au niveau international, on décrit l’apprentissage en ligne de plusieurs façons, notamment : enseignement à distance, écoles virtuelles, apprentissage virtuel, apprentissage électronique. Ce qui ressort dans l’ensemble est le fait que ce type d’apprentissage s’effectue par Internet. (Powell & Patrick, 2006, p. 3)

Cette définition a élargi la portée de l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année pour inclure différentes formes d’enseignement à distance de la maternelle à la 12e année-y compris des moyens de dispense de cours plus traditionnels (par exemple : correspondance, audiographie/télématique, vidéoconférence, etc.).

C’est dans ce cadre que INACOL a publié le premier rapport sur l’état de l’enseignement en ligne de la maternelle à la 12e année au Canada. Barbour et Stewart (2008) ont décrit le rapport comme la version canadienne des rapports annuels Keeping Pace with K–12 Online Learning: A Snapshot of State-Level Policy and Practice. En outre, les auteurs ont indiqué qu’ils utilisaient les définitions énoncées dans le projet Virtual Schooling Glossary and Definitions (voir http://virtualschool.wikispaces.com/glossary), lequel projet se servait de la définition de Clark (2001) pour l’école virtuelle et l’apprentissage en ligne de Watson et Kalmon (2005). Toutefois, dans le rapport en tant que tel, les auteurs ont fourni des renseignements sur l’état de l’enseignement à distance de la maternelle à la 12e année de manière plus générale, conformément à la description de l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année fournie par Powell et Patrick (2006).

Définition de l’apprentissage en ligne et mixte de la maternelle à la 12e année

En 2012, Watson, Murin, Vashaw, Gemin et Rapp (2012) ont mis à jour le titre de leur étude annuelle et l’ont appelée le rapport « Keeping Pace with K—12 Online and Blended Learning: A Snapshot of State-Level Policy and Practice » (caractères en gras ajoutés dans le texte pour insister sur l’importance). À ce stade de leur étude annuelle, les auteurs utilisaient les définitions suivantes :

L’apprentissage en ligne est un enseignement dirigé par un enseignant qui se donne par Internet, alors que l’enseignant et l’étudiant sont séparés géographiquement, à l’aide d’un système de dispense de cours sur le Web qui inclut un logiciel visant à offrir un milieu d’apprentissage structuré. L’apprentissage peut être synchrone (communication permettant aux participants d’interagir en temps réel, par exemple, la vidéo en ligne) ou asynchrone (communication qui est séparée par le temps, par exemple, les forums de discussion par courriel ou en ligne). On peut accéder à cet apprentissage à partir de plusieurs lieux différents (à l’école ou dans des édifices non scolaires).

Les programmes en ligne complémentaires offrent des cours aux étudiants qui sont inscrits à une école qui ne participe pas au programme d’enseignement en ligne.

Les écoles qui sont entièrement en ligne, que l’on appelle aussi cyberécoles, travaillent avec les étudiants qui sont inscrits principalement (souvent uniquement) à l’école en ligne. Les cyberécoles sont habituellement chargées de noter leurs étudiants sur les évaluations de l’état. Dans certains états américains, la plupart des écoles en ligne à temps plein sont des écoles à charte.

En ce qui a trait à l’apprentissage mixte, nous utilisons la définition suivante du Innosight Institute : « Un programme d’enseignement officiel selon lequel un étudiant apprend au moins en partie par l’entremise d’un contenu et d’un cours dispensé en ligne en ayant un certain contrôle sur le moment, l’endroit, la voie et la vitesse d’apprentissage et au moins en partie en un endroit physique supervisé loin du domicile de l’apprenant ». (Caractères en gras provenant de l’original, p. 7)

Cette expansion à inclure à la fois l’apprentissage en ligne et mixte s’explique en partie par le fait qu’« à mesure que l’apprentissage en ligne évolue sous forme de nouveaux modèles comprenant un apprentissage mixte, un apprentissage personnalisé, un apprentissage portable et mobile et un apprentissage assisté par ordinateur, d’autres dimensions déterminantes jouent un rôle elles aussi ». (p. 9).

En même temps, Barbour (2012) a indiqué ce qui suit dans le rapport sur l’état de l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année au Canada :

S’il n’est pas nécessairement considéré comme une partie ou une extension de l’apprentissage en ligne, l’apprentissage mixte est souvent favorisé par des initiatives d’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année. Par exemple, à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et en Ontario, le contenu du cours asynchrone élaboré pour leurs programmes d’apprentissage en ligne est mis à la disposition des enseignants en classe afin qu’ils l’utilisent avec leurs propres étudiants. En Ontario, les enseignements en classe ont pu utiliser le contenu du cours asynchrone dans le système de gestion de l’apprentissage provincial pour la première fois en 2011-2012. Ainsi, on ne connaît pas encore le niveau d’activité que ces utilisateurs de classe représentent. Toutefois, au Nouveau-Brunswick, plus d’un tiers des inscriptions dans le système de gestion de l’apprentissage provincial proviennent d’enseignants en classe et d’étudiants qui utilisent le contenu d’une manière mixte. De la même façon, alors que le programme Learn au Québec dessert approximativement 5 300 étudiants participant aux programmes d’enseignement à distance, plus de 150 000 enseignants et étudiants en classe sont inscrits pour utiliser le contenu du cours asynchrone. Étant donné que l’apprentissage mixte n’est généralement pas considéré comme faisant partie de l’enseignement à distance de la maternelle à la 12e année, l’étude sur l’état de l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année au Canada a continué d’exclure ces données des statistiques de participation. (p. 15)

Les deux rapports nationaux ont alors pris un chemin différent ; en effet, le rapport américain a combiné l’apprentissage en ligne et mixte de la maternelle à la 12e année tandis que le rapport canadien a continué à se concentrer davantage sur les différentes formes d’enseignement à distance de la maternelle à la 12e année. Bien que l’apprentissage mixte s’effectuait dans tout le Canada, les professionnels ne le considéraient pas forcément comme faisant partie du mouvement d’enseignement à distance ou d’apprentissage en ligne. « Dans le contexte canadien, l’apprentissage mixte est surtout considéré comme une extension des TIC efficaces ou comme une intégration technologique efficace » (p. 15). Si le rapport sur l’état de l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année au Canada depuis 2012 n’a pas rendu compte de la participation à l’apprentissage mixte de la maternelle à la 12e année, il a tenté de décrire l’activité qui a cours dans diverses provinces et territoires.

Définir l’apprentissage électronique de la maternelle à la 12e année

En 2014, Watson, Pape, Murin, Gemin et Vashaw (2014) ont modifié le titre de leur rapport annuel : « Keeping Pace with K-12 Digital Learning: An Annual Review of Policy and Practice », et ils en ont expliqué la raison comme suit :

L’apprentissage numérique remplace la référence précédente à l’apprentissage en ligne et mixte. Ce changement de formulation, modeste en apparence, signifie une évolution importante dans le paysage, et un changement majeur dans la façon dont nous l’analysons et en rendons compte… le paysage plus vaste de l’apprentissage numérique continue d’évoluer de différentes manières, y compris la croissance fulgurante de nouveaux produits et technologies d’apprentissage numérique, les différentes façons dont ces ressources sont utilisées, et les niveaux changeants de l’utilisation dans les divers secteurs du domaine de l’enseignement de la maternelle à la 12e année. (p. 4)

Ce nouveau titre représentait le troisième changement de nom au cours des quatre derniers rapports annuels, ce qui indique aussi la nature évolutive du domaine de l’apprentissage en ligne et mixte de la maternelle à la 12e année.

C’est aussi en 2014 que le Canadian eLearning Network (CANeLearn) a commencé à publier le rapport sur l’état de l’apprentissage en ligne de la maternelle à la 12e année au Canada. Le CANeLearn a pour mission d’assurer un leadership qui se fait le champion de la réussite des étudiants en soutenant, au moyen du réseautage, de la collaboration et de la recherche, les organismes et les enseignants participant à l’apprentissage en ligne et mixte. Mettant l’accent sur l’apprentissage en ligne et mixte de la maternelle à la 12e année, le CANeLearn a une vision sur l’apprentissage électronique conforme à celle du ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Zélande, qui a défini l’apprentissage électronique comme « un apprentissage et enseignement qui sont facilités ou appuyés par l’utilisation intelligente des technologies de l’information et de la communication ». (Ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Zélande, 2006, p. 2).

À compter de 2015, l’étude annuelle de la politique et de la pratique de l’apprentissage à distance, en ligne et mixte de la maternelle à la 12e année au Canada s’intitulera le « Rapport sur l’état de l’apprentissage électronique de la maternelle à la 12e année au Canada ». L’utilisation de l’expression « apprentissage électronique » pour décrire l’apprentissage à distance, en ligne et mixte cadre avec le nom et l’orientation de son commanditaire — le CANeLearn. L’expression « apprentissage électronique » correspond également à ce que d’autres organismes canadiens utilisent. Par exemple, le Conseil canadien sur l’apprentissage (2009) a défini l’apprentissage électronique comme suit :

L’application des technologies informatiques à l’enseignement. L’apprentissage électronique se présente sous plusieurs formes, que les technologies soient utilisées en classe face à face, en tant que partie requise des activités en classe ou du travail du cours (p. ex., discussions en ligne), ou pour donner un cours entièrement en ligne. L’apprentissage électronique peut inclure l’enseignement à distance ainsi qu’un enseignement traditionnel en classe. (Conseil canadien sur l’apprentissage, 2009, p. 4)

Cette définition provenait du rapport State of E-Learning in Canada, qui portait essentiellement sur l’apprentissage électronique de la maternelle à la 12e année, dans l’enseignement supérieur et dans le secteur des entreprises au Canada.

Pour les besoins de l’étude annuelle sur l’état de l’apprentissage électronique de la maternelle à la 12e année au Canada, l’apprentissage électronique sera défini pour inclure toutes les formes d’enseignement à distance de la maternelle à la 12e année (par exemple : correspondance, audiographie/télématique, vidéoconférence et apprentissage en ligne), ainsi que les cas identifiés d’apprentissage mixte. Cela signifie que, même si la plupart des enseignants au Canada considèrent toujours l’apprentissage mixte comme une forme d’intégration de la technologie, les chercheurs liés à l’étude de l’état de l’apprentissage électronique de la maternelle à la 12e année au Canada tenteront d’identifier et de décrire le niveau d’activité et la nature de la réglementation dans le domaine de l’apprentissage mixte dans chaque ressort.

Références

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